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Pour se réconcilier avec sa thyroïde, et surtout ne pas jouer à l’apprenti sorcier avec elle, il faut commencer par faire connaissance avec cette glande méconnue, comprendre le résultat des dosages et savoir ce dont la thyroïde a besoin pour fonctionner de façon optimale…
La thyroïde, un moteur avec régulateur de vitesse
Pour bien comprendre les dérèglements thyroïdiens, il faut connaître son mode de fonctionnement normal. La thyroïde intervient dans la croissance et le développement du système nerveux. Chez le fœtus, c’est la thyroïde qui lance les premiers battements cardiaques. Elle contrôle ensuite la croissance, le développement et l’activité normale du système nerveux autonome tout au long de la vie. La glande thyroïde est la plus volumineuse des glandes endocrines : elle est située contre la trachée, juste au dessous du larynx.
Elle est très richement vascularisée et innervée par les deux branches du système nerveux neurovégétatif, ce qui la place au carrefour de toutes les adaptations organiques.
La thyroïde est stimulée par une hormone produite par l’hypophyse, la TSH (thyroid-stimulating hormone). C’est elle qui « envoie l’ordre » à la thyroïde de fabriquer ses hormones principales : T3, la forme active (10%) et T4, la forme inactive (90%). L’iode est nécessaire à la fabrication de ces deux hormones thyroïdiennes. C’est ensuite dans le foie que l’hormone T4 inactive est transformée en T3, la forme active : 80 % de la T3 active provient de la transformation par le foie. Les hormones thyroïdiennes agissent sur tous les organes du corps : ainsi, la thyroïde gère la température corporelle, le métabolisme de l’eau et du glucose, le tonus musculaire, le sommeil…Et ce système s’autorégule parfaitement : quand le taux de T3 et T4 est suffisant ou élevé, la thyroïde en est informée et suspend sa production ; quand le taux chute, la thyroïde est alertée et libère des hormones. C’est le moteur de l’organisme mais un moteur avec « régulateur de vitesse intégré ». En cas de demande organique forte (stress, exercice physique), il y a sécrétion rapide d’hormones thyroïdiennes. Quand la situation revient à la normale, elle lève le pied. Quand l’organisme risque de fonctionner en surrégime et/ou que l’épuisement devient dangereux, elle freine. Mais parfois cette belle machine se grippe.
Quand rien ne va plus
L’hypothyroïdie, c’est la baisse de la fonction thyroïdienne qui fabrique moins d’hormones que nécessaire ; l’hyperthyroïdie est au contraire une sécrétion excessive des mêmes hormones. C’est, dans les deux cas, une défaillance du système de régulation.
Les symptômes de l’hypothyroïdie sont de manière logique caractérisés par un ralentissement global du métabolisme, comme si le moteur tournait au ralenti : fatigue, difficultés de concentration, sensation d’engourdissement psychologique, frilosité, constipation, prise de poids, ralentissement du rythme cardiaque, chute de cheveux, etc. Lorsque la thyroïde fonctionne insuffisamment, la TSH s’élève car l’hypophyse détecte un manque d’hormones et stimule la thyroïde.
Si le fonctionnement de la thyroïde s’accélère et qu’elle élabore trop d’hormones, la TSH va diminuer pour ralentir le rythme. L’hyperthyroïdie, c’est donc au contraire l’accélération de tous les métabolismes : elle se caractérise par un amaigrissement, une accélération du rythme cardiaque, une température augmentée avec bouffées de chaleur et transpiration, de la diarrhée, de l’insomnie, des tremblements, une grande nervosité, une hypersensibilité au bruit, à la lumière, aux émotions… accompagnés d’un goitre, c’est-à-dire d’une augmentation de volume de la thyroïde, visible au niveau du cou. Elle est généralement diagnostiquée par une diminution du taux de TSH et une augmentation de T4 et T3 (on parle alors d’hyperthyroïdie primaire). Parfois, c’est la sécrétion excessive de TSH par l’hypophyse qui est en cause ; par une réaction en cascade, tout s’accélère. C’est l’hyperthyroïdie secondaire.
Les causes des dérèglements thyroïdiens
Le traitement conventionnel de l’hypothyroïdie consiste à prendre des hormones thyroïdiennes de synthèse pour suppléer la défaillance mais la cause n’est jamais recherchée. De même pour l’hyperthyroïdie. Dans les deux cas, il s’agit parfois simplement d’une carence en oligoéléments (iode, fer, zinc, magnésium, calcium), en vitamine A ou B.
L’iode est nécessaire à la synthèse des hormones T3 et T4.Un apport faible en iode(une alimentation exclusivement végétale sans poisson, ni lait, ni œufs est plus à risque et doit être surveillée) un apport excessif en substances antithyroïdiennes (soja, navets, choux…), une alimentation carencée de manière générale affaiblissent la thyroïde, qui a besoin d’un apport régulier et complet d’oligoéléments. Mais la complémentation en iode est contre-indiquée en cas d’hyperthyroïdie, qu’elle aggravera.
Les produits laitiers peuvent, eux, favoriser l’hypothyroïdie auto-immune (la thyroïdite d’Hashimoto). L’hypothyroïdie est aussi très souvent liée à un état de dysbiose intestinale ; cet équilibre sera donc à revoir. Dans certains cas, elle est liée à une fatigue des glandes surrénales : ces dernières peuvent exercer un contrôle sur l’activité de la thyroïde et la freiner.
Si elles sont épuisées par le stress chronique, elles peuvent agir sur la thyroïde pour ralentir le rythme ; le métabolisme se ralentit et force la mise au repos. En médecine chinoise, les dysfonctionnements thyroïdiens sont d’ailleurs liés à ceux du rein, siège de l’énergie vitale. Stress et surmenage constituent donc des facteurs majeurs de déséquilibres thyroïdiens, quels qu’ils soient.
En cas d’hyperthyroïdie, il faudra éviter l’excès de stimulants comme le café, le thé, le tabac, l’alcool. Une exposition excessive aux ondes électromagnétiques est suspectée de perturber le fonctionnement thyroïdien, ainsi que les métaux lourds qui chélatent, c'est-à-dire captent et emprisonnent les précieux oligoéléments. De très nombreux médicaments courants peuvent être également responsables de perturbations : corticoïdes, bêtabloquants, contraceptifs, médicaments iodés (dont certains, très courants, à base de paracétamol)
Des analyses parfois difficiles à interpréter
Selon la Haute Autorité de santé, si la variation de TSH est asymptomatique, c’est-à-dire bien gérée par l’organisme, le traitement du dysfonctionnement thyroïdien ne devrait être prescrit qu’après un deuxième dosage sanguin (TSH et T4) un mois plus tard. Pourquoi plusieurs dosages sanguins ? D’abord parce que les hormones T3 et T4 sont stockées et libérées dans le sang selon les besoins organiques… C’est une sécrétion « pulsatile », et non une sécrétion continue, ce qui autorise évidemment de grands écarts au fil du temps. Ensuite, parce que la thyroïde est la principale glande d’adaptation de l’organisme : deux dosages TSH à quelques heures d’intervalle pourraient bien donner des résultats différents… Surtout si entre les deux on soumettait cette personne à un stress important, une grande variation de température, un exercice physique intense…
La thyroïde est en effet à considérer comme l’accélérateur du corps. Grâce à elle, l’organisme peut fonctionner en sur- ou en sous-régime, suivant les besoins. Elle permet d’augmenter la combustion de glucose et d’oxygène pour que l’organisme surmonte le surcroît de travail en maintenant intactes ses capacités et ses fonctions. C’est une glande extrêmement sensible au stress, aux émotions, aux perceptions extrasensorielles, à un effort physique inhabituel… C’est cette sensibilité qui lui permet d’être aussi réactive, mais parfois elle s’emballe.
Dans l’immense majorité des cas, la prescription d’hormones thyroïdienne se fait au premier dosage, ce qui occasionne, selon l’aveu des autorités de santé, de nombreux surdiagnostics. L’apport d’hormones synthétiques va alors freiner d’autant la fabrication naturelle d’hormones par la thyroïde, qui se mettra de plus en plus en sommeil. L’hypothyroïdie tendra à s’accentuer. L’organisme devient dépendant du médicament, rendant difficile un retour en arrière.
Les solutions naturelles
En cas d’ablation de la thyroïde, plus aucune alternative aux hormones thyroïdiennes de synthèse n’est possible. Mais en cas de dysfonctionnements légers et débutants, le recours aux thérapies naturelles est toujours possible pour tenter d’éviter la dépendance médicamenteuse. C’est une régulation délicate qui doit être faite avec l’accompagnement d’un thérapeute expérimenté. Pour les personnes suivant déjà un traitement, il faut évaluer au cas par cas, éviter l’automédication et effectuer un suivi médical très régulier pour ajuster les dosages.
Adoptez une alimentation plus riche en poisson, œufs, fruits de mer, algues, en cas d’hypothyroïdie. Les choux et les navets doivent être évités en cas d’hypothyroïdie, mais privilégiés en cas d’hyperthyroïdie. Le soja est à bannir dans tous les cas.
Les bourgeons d’aubépine ou des plantes comme le lycope peuvent freiner une thyroïde emballée.
L’homéopathie possède une belle palette de remèdes régulateurs : plutôt que de s’orienter vers un substitut hormonal, elle cherche à rétablir l’harmonie thyroïdienne.
La lithothérapie, l’usage de roches diluées et dynamisées selon les principes homéopathiques, peut, elle aussi, proposer une action régulatrice pour l’hypo- ou l’hyperthyroïdie. Elle permet également la libération des oligoéléments bloqués par des chélateurs (métaux lourds, pesticides…etc) et as sure un apport en oligoéléments.
Il ne faut pas oublier de soigner le foie qui, on l’a vu est nécessaire à la transformation de T4 en T3, et éviter le stress qui surmène la thyroïde. La phytothérapie peut agir à ces deux niveaux.
Si votre thyroïde tire la sonnette d’alarme, il est temps de lui venir en aide. Tournez-vous obligatoirement vers un thérapeute pour mettre en place un accompagnement personnalisé, rétablir l’harmonie et ne pas laisser la porte ouverte à d’autres dysfonctionnements. Oui, on peut se réconcilier avec sa thyroïde !
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Marie Chetaille
Naturopathe Iridologue
Auteur Santé/Bien être
lieu dit Vervaux
71800 Varennes sous Dun
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